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Conseil Juridique

FRAAP Polynésie offre des conseils juridiques personnalisés pour les travailleurs du secteur public.

Grâce à ce service, l'adhérent FRAAP a l'assurance de ne plus être seul face à son employeur.

Nos experts vous guideront à travers les processus administratifs et légaux pour défendre vos droits. Contactez-nous pour en savoir plus.

Qu'est-ce que l'aide juridique salariée gratuite ?

L'aide juridique salariée gratuite est un service qui vise à fournir aux employés un accès à des conseils juridiques professionnels ou à des réponses à toute question, sans qu'ils aient à supporter les coûts associés. Dans un contexte où le droit du travail peut être complexe et difficile à naviguer, cette forme d'assistance offre une bouée de sauvetage aux employés en quête de compréhension et de résolution de problèmes juridiques liés à leur emploi.

Concrètement, cela signifie que les salariés ont la possibilité de consulter des avocats ou des conseillers juridiques spécialisés dans le domaine du droit du travail, sans avoir à débourser de l'argent, et avec prise de rendez-vous. L'objectif principal de ce service est d'assurer que les employés puissent faire valoir leurs droits et traiter des questions légales, contribuant ainsi à établir un environnement de travail respectueux des lois et des réglementations en vigueur. 

L'aide juridique salariée gratuite, que l’entreprise doit fournir en permanence, peut couvrir une variété de sujets, tels que les contrats de travail, les licenciements, les discriminations, les heures de travail, les congés, les salaires et bien plus encore. Elle offre aux employés la possibilité de clarifier leurs doutes juridiques et d'obtenir des conseils avisés pour prendre des décisions éclairées concernant leur situation professionnelle.

Cette initiative peut être mise en œuvre de différentes manières, que ce soit en ayant des avocats internes dédiés au sein de l'entreprise, en établissant des partenariats avec des cabinets juridiques externes ou en mettant en place des lignes téléphoniques directes et des plateformes en ligne pour poser des questions juridiques. En offrant un accès aisé à des professionnels du droit, les employeurs démontrent leur engagement envers le bien-être de leurs employés et la conformité légale de leurs pratiques.

Comment obtenir l'aide juridique salariée gratuite ?

Les permanences juridiques

Les permanences juridiques se profilent comme une méthode pratique et efficace pour offrir l'aide juridique salariée gratuite au sein de votre entreprise. En mettant en place ces sessions de consultation, les employeurs donnent aux employés l'opportunité de poser des questions, d'exprimer leurs préoccupations et d'obtenir des conseils professionnels de la part d'experts en droit du travail.

Les permanences juridiques, téléphoniques ou autres, sont généralement organisées de manière régulière, qu'il s'agisse d'une fois par semaine, par mois, ou selon un calendrier adapté aux besoins de votre entreprise. Durant ces sessions, des avocats spécialisés dans le droit du travail sont mis à disposition des employés pour répondre à leurs questions et les conseiller sur les aspects juridiques de leur travail.

Quels sont les critères pour avoir le droit à l'aide juridique gratuite ?

Conflits au travail

En matière de droit, l'aide juridique salariée gratuite se révèle être un outil puissant pour résoudre les conflits au travail de manière équitable et transparente. Cependant, pour garantir que cette ressource soit utilisée de manière appropriée et efficace, il est essentiel d'établir des critères clairs pour déterminer qui a droit à cette assistance.

L'aide juridique salariée gratuite devrait être principalement réservée aux conflits et litiges qui ont un lien direct avec les conditions de travail, les droits et les obligations professionnels des employés. Cela pourrait inclure des situations telles que des litiges de licenciement, de discrimination, de harcèlement, de salaires impayés, d'heures supplémentaires non compensées, etc. En revanche, les conflits purement personnels ou non liés au travail pourraient ne pas être admissibles à cette assistance.

Les critères pour l'aide juridique salariée gratuite pourraient également être basés sur le niveau de gravité du conflit. Les conflits mineurs ou les questions qui peuvent être résolues par des moyens internes, tels que la médiation ou la communication avec le supérieur hiérarchique, pourraient ne pas nécessiter une assistance juridique externe pour aboutir à une issue à l’amiable. En revanche, les situations qui ont un impact significatif sur les droits et la sécurité des employés pourraient justifier une intervention juridique.

Accident de travail

Lorsqu'un accident de travail survient, il est crucial pour les employés de pouvoir poser toutes questions et d'obtenir rapidement des conseils juridiques pour protéger leurs droits et s'assurer d'obtenir une compensation adéquate. Pour toute question, contacter un avocat compétent de votre côté est bien souvent recommandé, ses honoraires seraient à votre charge dans ce cas. Cependant, afin de garantir que l'aide juridique salariée gratuite soit utilisée de manière appropriée dans de tels cas, il est nécessaire d'établir des critères spécifiques pour déterminer qui a droit à cette assistance.

Les employeurs peuvent considérer la gravité de l'accident comme un critère clé pour déterminer l'admissibilité à l'aide juridique gratuite. Les accidents qui entraînent des blessures graves, des invalidités temporaires ou permanentes, ou qui nécessitent des soins médicaux prolongés, pourraient être considérés comme remplissant les critères pour obtenir une assistance juridique.

Un critère fondamental pourrait être le lien direct entre l'accident et les conditions de travail. Les accidents survenant pendant les heures de travail ou en relation avec les tâches professionnelles seraient plus susceptibles de remplir les conditions d'admissibilité. Cela exclurait les accidents qui se produisent en dehors du cadre professionnel.

Harcèlement au travail

Face à la gravité du harcèlement au travail et à son impact sur les employés, il est crucial de mettre en place des critères spécifiques pour garantir que ceux qui en sont victimes aient accès à une assistance juridique gratuite. Les conseils d’un avocat spécialisé peuvent être également conseillés, et aller voir un avocat est d’ailleurs l’un des premiers réflexes à avoir.. Les employeurs peuvent jouer un rôle clé en fournissant cette ressource pour résoudre efficacement de tels problèmes.

L'un des critères essentiels pour obtenir l'aide juridique salariée gratuite en cas de harcèlement au travail pourrait être la présentation de preuves substantielles du harcèlement. Les employés devraient être en mesure de fournir des exemples concrets du litige, tels que des communications inappropriées, des témoignages de témoins, des enregistrements, des captures d'écran, etc., pour établir la validité de leurs allégations. Les employés impliqués recevront alors une convocation, et la procédure commencera.

Les employeurs pourraient également considérer la persistance et la gravité du harcèlement comme des critères déterminants. Les situations de harcèlement continu et répété, qui ont un impact négatif sur la santé mentale, le bien-être et la performance au travail, pourraient être considérées comme remplies des conditions d'admissibilité. L’aide aux victimes est un élément clé pour être une entreprise réputée !

Quelles sont les autres aides juridique gratuite pour les salariés ?

En plus des approches discutées précédemment, il existe d'autres sources spécialisées d'aide juridique gratuite que les employeurs peuvent envisager d'offrir à leurs salariés. Ces ressources supplémentaires peuvent enrichir l'ensemble des avantages et démontrer l'engagement continu de l'entreprise envers le bien-être de ses employés.

  1. Syndicats et associations professionnelles : de nombreux employés sont membres de syndicats ou d'associations professionnelles qui offrent des services juridiques gratuits ou à tarifs réduits. Les employeurs peuvent encourager leurs salariés à tirer parti de ces ressources pour obtenir des conseils juridiques de conciliation en rapport avec leur travail.
  2. Médiateurs internes : La médiation interne est une consultation gratuite et implique l'utilisation d'une tierce partie neutre pour faciliter la résolution de conflits entre employés. Les entreprises peuvent former des médiateurs (conciliateurs) internes compétents pour aider les employés à résoudre des problèmes interpersonnels ou des désaccords professionnels de manière constructive. Prendre rendez-vous avec ces médiateurs est parfois essentiel pour s’en sortir et ces communications sont confidentielles !
  3. Plateformes en ligne : Certaines entreprises mettent en place des plateformes en ligne ou des portails internes où les employés peuvent consulter gratuitement des FAQ ou même poser des questions juridiques et obtenir des réponses de professionnels du droit. Cela offre une solution rapide et accessible pour les employés à la recherche de conseils juridiques.

En somme, l'aide juridique salariée gratuite se révèle être bien plus qu'une simple ressource pour les employés ; c'est une manifestation tangible de l'engagement d'une entreprise envers le bien-être, la protection et la satisfaction de son personnel. En offrant un accès transparent et équitable à des conseils juridiques de qualité, les employeurs peuvent non seulement résoudre les problèmes professionnels de leurs salariés, mais également renforcer la confiance mutuelle et favoriser un environnement de travail respectueux des droits et des obligations de chacun.

 

 

Représentation Légale

Nous assurons la représentation légale de nos membres dans les litiges liés au statut de la fonction publique en Polynésie française. Faites-nous confiance pour défendre vos intérêts de manière efficace et professionnelle.

 

Formation Professionnelle

En tant que membre de FRAAP, vous avez accès à des informations concernant les formations professionnelles qui sont une obligation pour l'employeur et qui vous permettent de développer vos compétences et renforcer votre position dans la fonction publique. Rejoignez-nous pour bénéficier de ces opportunités uniques.

Les obligations de formation pour l’employeur

1. Développer les compétences essentielles à l’entreprise

La législation impose aux employeurs de favoriser le développement des compétences tout au long de la carrière des salariés. L’employeur détermine des formations en fonction des compétences identifiées comme essentielles au bon fonctionnement de l’entreprise. La formation professionnelle continue est considérée comme la simple exécution d’un contrat de travail. À ce titre, le principe général veut que l’employeur peut imposer une formation à ses salariés

2. Prolonger l’employabilité des salariés

L’employeur, par obligation légale, est également garant de l’employabilité de ses salariés. “Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations”, rappelle l’article L6321-1 du Code du travail.  À ce titre, il lui revient  d’anticiper l’évolution prévisible des métiers. Et de former ses effectifs en conséquence.
Par ailleurs, “le licenciement pour motif économique d’un salarié ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de formation et d’adaptation ont été réalisés et que le reclassement de l’intéressé ne peut être opéré sur les emplois disponibles” de l’entreprise, rappelle l’article L1233-4 du code du travail. En d’autres termes, l’employeur a une obligation de permettre à ses salariés d’accéder à un nouvel emploi par reclassement au moyen d’une formation. 

3. Assurer la sécurité de tous

L’employeur doit garantir la sécurité de ses salariés dans l’exercice de leurs missions. Il se conforme aux règles applicables aux différents postes de travail en s’assurant que chacun a reçu une formation adaptée aux risques spécifiques auxquels il est potentiellement exposé. Et ce, dès l’embauche et tout au long de l’activité. 

À noter : L’obligation de formation n’est pas attachée à un poste de travail. La formation professionnelle doit permettre à un salarié d’aborder plusieurs métiers successivement. Par conséquent, l’employeur ne peut pas s’exonérer de son obligation de formation au motif que le poste de travail du salarié n’évolue pas et ne nécessite pas de formation spécifique. Par ailleurs, l’employeur n’est pas dispensé de son obligation de formation en soutenant que le salarié n’a jamais sollicité de formation comme le démontre la jurisprudence.

L’employeur est tenu d’organiser tous les deux ans a minima un entretien professionnel avec chacun de ses salariés (article L6315-1 du Code du travail), consacré aux perspectives d’évolution professionnelle. Tous les six ans, cet entretien professionnel prend la forme d’un état des lieux. À cette échéance, il est vérifié que l’employeur a bien respecté ses obligations en matière de formation.

Les conséquences de l’absence de formation par l’employeur

Les sanctions en cas de non respect des obligations

Les entreprises de 50 salariés et plus qui n’ont pas permis à leurs salariés de bénéficier d’une formation non obligatoire sont tenues de verser un abondement correctif de 3 000 € au compte personnel de formation (CPF) du salarié concerné. Si cela n’est pas fait, après une phase de mise en demeure,  l’employeur devra s’acquitter d’une amende de 6 000 € auprès du Trésor public. 

Dans le cas d’un accident du travail, l’employeur peut endosser toute la responsabilité si le salarié n’a pas été correctement formé. Cela engage notamment sa responsabilité civile et pénale

Les risques en cas de litige ou de contentieux

En droit, la sanction usuelle de l’inexécution de faire est une résolution en dommages et intérêts. Par conséquent, le salarié lésé peut demander la réparation du préjudice. Ce type de différend est arbitré par la justice.

Un manquement de l’employeur relatif à ses obligations de formation entachera également d’éventuels contentieux. Par exemple, un licenciement pour faute réelle et sérieuse motivé par un insuffisance ou une cause économique pourra être retoqué en l’absence de formation visant l’adaptabilité du salarié à ses missions.

 

3 bonnes pratiques pour satisfaire aux obligations de l’employeur en matière de formation

1. Élaborer un plan de formation

Désormais appelé plan de développement des compétences, le plan de formation recense des actions de formations mobilisables pour développer les compétences des effectifs ou adapter les salariés à des mutations de leur métier . Il peut être mis en place par toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Les représentants du personnel doivent être consultés.

2. Mettre en place un suivi et une évaluation des actions de formation

Le plan de formation (ou plan de développement des compétences) comprend différentes actions de formation. Il n’est pas figé. Nous préconisons d’y appliquer le principe de l’amélioration continue, à savoir un évaluation régulière et la mise en place d’actions correctives. Ce procédé vise à s’assurer de la pertinence des formations, détecter des lacunes ou résoudre d’éventuels dysfonctionnements.

3. Informer les salariés sur les formations

Disposer d’un éventail de formations, c’est bien. Le faire connaître aux premiers intéressés, c’est mieux. Une communication adressée aux managers de proximité et aux salariés peut aider les effectifs à s’emparer de l’offre de formation. 

L’employeur peut accentuer sa communication en direction de certains publics cibles en fonction de ses orientations stratégiques. Il lui revient également de prioriser. Par exemple, si l’enjeu majeur de l’entreprise est de former les vendeurs à de nouvelles techniques commerciales, l’entreprise s’assurera d’adresser des messages adaptés aux équipes de vente. Elle procédera à des arbitrages budgétaires en ce sens. La formation est un droit inaliénable des salariés. Néanmoins, l’employeur est fondé à refuser certaines demandes en invoquant des motifs légitimes. 

 

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Un numéro de téléphone réservé à tous les adhérents de la FRAAP: 89 76 54 47, accessible du lundi au vendredi de 9h à 16h.

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